Depuis le mois d’avril, la Métropole, de manière unilatérale, a décidé que toutes les déclarations d’arrêt de travail seraient automatiquement comptabilisées comme arrêt maladie le temps que l’administration se prononce sur l’imputabilité, ce qui peut prendre entre 1 et 4 mois.
Pendant cette durée de reconnaissance de l’imputabilité, les agents :
– ONT UN JOUR DE CARENCE,
– SUBISSENT UNE PERTE DE 10% DE SALAIRE,
– PAIENT LEURS FRAIS MEDICAUX SANS BON DE PRISE EN CHARGE.
Des questions en suspens pour cette situation lourde de conséquences :
- Le remboursement des frais médicaux, dès le début de l’accident, et qui ont été
payés par la SS, la mutuelle et l’agent alors que c’est l’employeur qui doit le
faire ; - Le délai de traitement des dossiers ;
- Le délai de remboursement du jour de carence et des 10% manquants, à
posteriori, concernant le passage de MO en AT, - Si l’AT n’est pas reconnu, alors que cela s’est produit sur le lieu de travail : qui
paye pour des soins qui peuvent coûter cher (exemple: dépassements
d’honoraires).
La FSU s’indigne de cette situation catastrophique pour une grande majorité d’agents métropolitains qui sont concernés ou amenés à l’être; MAIS, elle n’oublie pas, non plus, les collègues qui doivent effectuer des remboursements importants lorsque l’imputabilité n’est pas reconnue.
La FSU agit, en s’associant à la table ronde demandée, avec toutes les organisations syndicales, pour exiger :
La reconnaissance immédiate de l’accident de travail,
Des recrutements pour accélérer le traitement des dossiers
Des règles claires et justes pour tous les agents