Marche pour les libertés publiques et contre l’extrême droite le mardi 23 avril à Béziers

Depuis plusieurs années maintenant, les réponses favorables au patronat subies par les salarié-es, les privé-es d’emploi, les retraité-es, les jeunes, ainsi que la crise avec ses conséquences dramatiques, fournissent un terreau exploité par l’extrême-droite et tous ceux qui sous-couvert de différents « intérêts » partagent leurs idées. Les politiques d’austérité génèrent une aggravation du chômage, le développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et des processus d’exclusion.

En effet, l’accentuation des phénomènes de précarité est très préoccupante et touche d’ailleurs également les agent.es de la fonction publique et en particulier celles et ceux du versant territorial. Plus largement, lorsque les besoins sociaux tels que l’emploi, la santé, l’éducation, la protection sociale, le logement, etc., ne sont pas ou peu assurés ou mal pris en charge, le réflexe peut être de se tourner vers ceux qui, porteurs de réponses très éloignées de nos valeurs de solidarité et de fraternité, vont par démagogie et populisme, prôner l’exclusion et la stigmatisation.

La crise que nous vivons est bien celle de l’absence de partage des richesses et elle est avant tout systémique. C’est celle d’un système qui n’a que faire de la désespérance sociale et qui privilégie l’enrichissement de quelques-uns au détriment de tous les autres, un système qui oppose réussite individuelle et intérêt général, un système qui pense avant tout productivité alors qu’il faudrait au contraire prôner des solutions alternatives de redistribution qui remettent les citoyens au cœur d’un nouveau projet social.

Cette crise économique, sociale et environnementale se double d’une crise politique qui présente un risque pour la démocratie : celui de l’avènement de forces porteuses d’exclusion, de discrimination, de racisme, de xénophobie et de privation de libertés.

La montée des idées et de l’influence des idées de l’extrême-droite, et particulièrement du Rassemblement National, impacte la société toute entière. La dernière loi Immigration, stigmatisante et discriminante et porteuse du concept de « préférence nationale » est un signal extrêmement négatif sur la reprise de ces idées par des politiques qui se prétendent pourtant défenseur.ses des valeurs de la République. Le monde du travail, notamment les agent.es territoriaux.iales, en grande proximité avec le politique, sont aussi impacté.es tout comme le mouvement syndical qui les fédère. En effet, par leur histoire, leurs traditions, leurs valeurs, dans leurs pratiques et leurs capacités à proposer et agir au quotidien contre les inégalités et les injustices, les organisations syndicales sont confrontées aux propos, aux programmes, aux idées et pratiques de l’extrême droite, qu’elles sont déterminées à combattre.

Aussi dans un contexte européen marqué par la remontée de courant d’extrême droite, notre organisation syndicale récusent la banalisation d’un parti dont l’histoire, les idées et pratiques n’en demeurent pas moins antirépublicaines, xénophobes et sexistes.

Afin de favoriser la participations de toutes et tous, la FSU Territoriale de l’Hérault dépose un préavis de grève pour le mardi 23 avril de 00h00 à 24h couvrant l’ensemble des agent.e.s des collectivités territoriales du département de l’Hérault.

– 12H00 : Accueil devant la Bourse du Travail – Place David D’Angers (avec boissons et de quoi grignoter)

– 13H30 : Conférence de presse devant la Bourse du travail

– 14H00 : Départ de la manifestation devant la Bourse du Travail

15H30 : Place du 14 juillet devant la statue de Jean Moulin : prises de paroles de Sophie Binet (CGT), Benoit Teste (FSU), Laurent Escure (UNSA) et des représentants CFDT et Solidaires.

– 17H30 : Fin de journée festive (groupes de musique

Téléchargez ici le tract et le préavis de grève ci-dessous

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