La grève a une nouvelle fois été très bien suivie tant le samedi 4 février que le dimanche 5 février.
Près de 60% de grévistes et la moitié du réseau parisien totalement fermée ou fortement perturbée le samedi 4 février notamment (liste non exhaustive) : Colette Vivier (XVIIe), Diderot (XIIe), Marguerite Durand (XIIIe), Louise Michel (XXe), Malraux (VIe), Marguerite Duras (XXe), Europe (VIIIe), Hergé (XIXe), Melville (XIIIe), Parmentier (XIe), Rilke (Ve), Rimbaud (IVe), Romilly (XVIIIe), Sabatier (XVIIIe), Germaine Tillion et la Bibliothèque du tourisme et des voyages (XVIe), Villon (Xe), Yourcenar (XIVe), Mouffetard (Ve), Glacière (XIIIe), Couronnes (XXe), Buffon (Ve), Aimé Césaire (XIVe), Vaclav Havel (XVIIIe), Brassens (XVe), Italie (XIIIe), Genevoix (XVIIIe), Faidherbe (XI)…
Pour le dimanche 5 février, malgré les intimidations de la direction, Hélène-Berr (XIIe) a fermé ainsi que Marguerite Duras (encore) et François Truffaut.
La direction d’Hélène Berr a cherché à bafouer la loi en voulant sanctionner comme elle le dit les grévistes ; pas de paiement le dimanche ni de prime comme cela est bien sûr légal, mais en outre pas de journée de récupération du dimanche non plus comme c’est prévu dans le cycle de travail ! En somme une journée travaillée gratuite pour la bibliothèque et pour la Ville.
L’intersyndicale a dû saisir la direction qui a eu bien du mal à nous répondre mais a été obligée de reconnaitre que nous avions raison !
Non tout n’est pas permis quoi qu’en pensent certains ! La loi ce n’est pas « toujours leur loi »
Et pour le samedi 4, la direction d’Hélène Berr, encore elle, a pris des risques pour la sécurité en ouvrant avec des collègues laissés seuls à un étage où en principe il y a 3 titulaires. Des collègues mis en service public non-stop de 13h à 18h. Des collègues « usés » jusqu’à la corde et utilisés pour remplacer les grévistes, tout un programme que nous dénonçons !
Des grévistes par ailleurs ont été recensés dans tout le réseau. Bibliothèque Historique (IVe), Edmond Rostand (XVIIe), Oscar Wilde (XXe), la MMP du Forum des Halles (Ie) ou encore Vandamme (XIVe) aperçus lors du rassemblement le samedi après-midi devant Hélène Berr.
Une manifestation qui a vu également la présence de la presse (Le Parisien, Actualité ou encore Libération). Par contre la Direction des Affaires Culturelles a brillé par son absence, elle qui pourtant affirme sans cesse « aller à la rencontre des personnels. »
Ce mouvement voté en AG et appelé par l’intersyndicale (CGT,FO, SUPAP, UCP, UNSA) est donc un succès sur lequel il faut s’appuyer pour obtenir de nouvelles avancées sur la revalorisation des primes de la filière culturelle (les plus basses de toutes les administrations parisiennes) et des effectifs supplémentaires pour assurer l’ouverture du dimanche dans des conditions décentes à la bibliothèque Hélène Berr !
Nous attendons des propositions de la part de la Mairie de Paris pour avancer dans la résolution des problèmes. Jouer le pourrissement n’est pas une bonne politique. Cela a toujours un prix.
Un nouveau préavis de grève est posé par l’intersyndicale le dimanche 12 février pour les personnels d’Hélène Berr.