Cet appel au vote Nouveau Front Populaire dès le 1er tour, la FSU le fait en toute indépendance vis-à-vis des partis politiques, et avec la gravité liée à un contexte inédit de danger imminent pour les droits et les libertés. Loin du simple appel à un soutien à un parti, elle entend clairement défendre ses valeurs et principes en favorisant l’éclosion de politiques en faveur du plus grand nombre. Elle le fait aussi avec exigence et sans concession pour le futur gouvernement. Face à cette menace de régression sociale sans précédent qui se profile, la FSU ne pouvait se dérober face à ses responsabilités. Elle prend donc toute sa part dans la construction de la mobilisation avec le mouvement syndical et aux côtés de la société civile organisée pour soutenir et populariser ces revendications de justice sociale, qui si elles gagnent dans les urnes, s’imposeront dans les luttes dès demain.

Parce que le fascisme vient toujours au secours du libéralisme…

La politique gouvernementale depuis 7 ans de destruction des biens et services publics a favorisé les ultra riches et les grandes entreprises tout en sapant quotidiennement les droits des salariés et des agent.es publics (retraite, loi fonction publique, loi chômage, etc.). Et dans l’histoire, l’extrême droite s’appuie toujours sur les classes populaires pour venir au secours des classes dominantes. Cette politique du « toujours plus pour ceux qui ont déjà » a été totalement désavouée lors du dernier scrutin européen. Et l’extrême-droite qui ne condamne jamais les nantis (soutien inconditionnel Bolloré, etc.) ni ne prône un réel partage des richesses fait diversion en désignant des « profiteurs » (l’étranger, le chômeur, le bénéficiaire des minima sociaux) responsables d’une déliquescence sociétale. Durant cette campagne des législatives, elle le prouve en abandonnant chaque jour un peu plus les mesures sociales de son programme (retraite, pouvoir d’achat, etc.)….

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