Le SNUTER-FSU réuni en Secrétariat national ce vendredi 15 septembre, tient à apporter son entier soutien à notre camarade du SUPAP-FSU.
Assistante sociale de polyvalence au service social du 20ème arrondissement de Paris, reconnue pour ses qualités et son sérieux professionnels, élue en commission administrative paritaire, elle s’est vue signifier, dès son retour de congés, une mutation dans l’intérêt du service.
Depuis plus d’un an l’équipe du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris du 20ème
arrondissement subit une crise profonde en raison de l’orientation technocratique et gestionnaire imposée par une nouvelle cadre de la direction du CASVP au détriment de situations sociales de plus en plus complexes.
L’équipe mise sous pression, rejointe par les organisations syndicales, dont celle à laquelle est membre notre camarade, n’ont eu de cesse d’alerter des effets néfastes de cette orientation pour le quotidien de travail.
Loin de répondre aux nécessités de l’augmentation de situations sociales, c’est à un management agressif produisant un mal-être au travail auquel se trouve confrontée aujourd’hui cette équipe du service social.
Il s’agit d’une atteinte aux libertés syndicales. La direction du CASVP a clairement signifié sa volonté de faire un exemple dans un contexte où dans les services sociaux parisiens le débat est devenu inexistant, les quelques réflexions critiques sont souvent réprimées, les actes de discrimination syndicales se multiplient. Il est pourtant essentiel que les agents des services médico-sociaux, en première ligne, puissent librement s’engager pour défendre les populations fragiles et les services publics en charge de les aider.
Ni l’intimidation, ni la stigmatisation des travailleurs sociaux engagés ne peuvent être des réponses aux besoins de la population ! Notre camarade doit être réintégrée dans son service !
La mutation doit être annulée !
Le Secrétariat national invite ses structures à relayer largement la pétition soutenue par les syndicats du CASVP -CGT-FO-CFDT-SUD-FSU- : « Si tu l’ouvres, je te mute !» .