Le 8 septembre, le gouvernement a été contraint de démissionner, ayant perdu la confiance de l’Assemblée nationale avant même avoir pu présenter un projet de budget pour 2026. Cette nouvelle défaite gouvernementale sanctionne encore une fois les politiques budgétaires conduites depuis 2017, qui font payer aux salarié.e.s, aux plus précaires et aux services publics les cadeaux fiscaux au patronat et actionnaires, en invoquant le prétexte de la dette et de la guerre.
Dans un contexte où l’austérité budgétaire est systématiquement érigée comme inéluctable par les gouvernements successifs du Président de la République, la FSU Territoriale, mobilisée dans les actions citoyennes et intersyndicales des 10 et 18 septembre, a décidé de ne pas siéger à la séance plénière du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale du 17 septembre.
En effet, alors que les services publics locaux peinent à répondre aux besoins de la population, que les conditions de travail des agent.e.s se dégradent et que rien n’est fait pour améliorer les salaires et les carrières, nos organisations refusent de discuter de projets de texte loin d’être à la hauteur des enjeux de notre versant de la fonction publique et des besoins du service public.
Les projets de décrets présentés à ce CSFPT ont en effet pour objet de nouvelles revalorisations pour la catégories A+ alors que rien n’est prévu pour les autres categories, et des mesures de « simplification » affaiblissant encore le statut pour la plus grande part. En outre est prévu également l’examen du projet de loi élargissant les compétences des policiers municipaux auquel nous sommes fermement opposés.
Pour la FSU Territoriale, un autre budget est possible et indispensable pour la fonction publique territoriale, au service de plus de justice sociale, fiscale et climatique.




