La DGCS (ministère des familles, de l’enfance et des droits des femmes) publie un rapport « Protection maternelle et infantile, soutien à la fonction parentale, protection de l’enfance et modes d’accueil » – mai 2016
A l’issue des concertations menées avec la plate-forme « Assurer l’avenir de la PMI » par la Direction générale de la cohésion sociale pour le Ministère des familles, de l’enfance et des droits des femmes, la DGCS publie un rapport intitulé « Protection maternelle et infantile, soutien à la fonction parentale, protection de l’enfance et modes d’accueil » (mai 2016).
Ce rapport développe en synthèse « des orientations [qui] s’articulent autour de quatre axes :
– Assurer un pilotage à la fois national et local en mettant en place un cadre national permanent d’impulsion de la politique de PMI et en donnant toute sa place à la PMI dans les instances locales de concertation et de pilotage des politiques mobilisant ses compétences.
– Réaffirmer et garantir le maintien des missions confiées à la PMI dans le champ de l’accompagnement et du soutien à la parentalité, de la protection de l’enfance et des modes d’accueil : recensement de ces activités dans les recueils statistiques pour renforcer leur légitimité ; reconnaissance de la place en PMI de professionnels non mentionnés en tant que tels dans les articles du code de la santé publique ; valorisation et diffusion des actions mises en oeuvre dans tous les champs d’intervention de la PMI.
– Adapter la formation initiale et continue des professionnels à l’exercice en prévention et en promotion de la santé familiale et infantile, notamment dans les champs de la protection de l’enfance et des modes d’accueil.
– Mieux répondre aux difficultés de financement de la PMI et de démographie des professions de santé concourant à la PMI en les abordant dans un cadre interministériel. »
La plate-forme « Assurer l’avenir de la PMI » accueille favorablement le rapport de la DGCS qui complète le rapport produit par la DGS en 2014. La plate-forme « Assurer l’avenir de la PMI » s’adresse au ministère de la santé, à celui des familles et de l’enfance, ainsi qu’à l’ADF pour que ces orientations, en cohérence avec les dispositions de la loi santé soient désormais traduites en mesures concrètes