Cet édito est le premier de l’année et le dernier avant l’échéance électorale majeure : l’élection présidentielle. Il n’est pas dans notre tradition de donner de consigne de vote ; si ce n’est faire barrage aux orientations xénophobes du FN qui propose des choix de société à mille lieues de nos orientations et de nos valeurs.

Par contre, et depuis de nombreux mois maintenant, nous n’avons de cesse de dénoncer la politique qui est menée depuis 5 ans, une politique de remise en cause des acquis sociaux, de baisse des salaires et d’attaque contre les services publics.

Dans la FPT la lutte contre l’emploi précaire et les bas salaires est un de nos axes revendicatif majeur.

Or le projet de loi ANT ne permettra que peu d’accès à l’emploi statutaire et quant aux rémunérations c’est encore pire. Avec la revalorisation du minimum fonction publique, un agent débutant à l’échelle 3 devra attendre 13 ans pour un gain de 18€ net.

Le projet d’intégration des travailleurs sociaux dans le NES est un autre exemple : une assistante sociale débute aujourd’hui quelques dizaines d’euros au dessus du SMIC ce qui constitue une véritable déqualification de cette profession, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.

C’est une véritable remise en cause de la fonction publique de carrière. La précarité nous la connaissons bien dans la FPT, nous connaissons des cas de collègues fonctionnaires sur des emplois à temps non complet qui sont éligibles au RSA !!

La mise en place de la journée de carence en cas de maladie, l’augmentation des prix, la remise en cause de la protection sociale solidaire, la réforme des retraites, l’augmentation de la TVA qui va toucher les familles les plus démunies sont autant d’exemples des méfaits de cette politique libérale qui n’a de cesse que de satisfaire le secteur de la finance.

Prétextant la crise économique et financière, le gouvernement prend le parti d’accentuer les inégalités. La situation devient dramatique pour celles et ceux qui sont les plus en difficulté : les problèmes d’emplois, de logement, de santé touchent toutes les familles : ça ne peut plus durer !!

C’est pourquoi il faut changer de politique, changer de cap, pour une meilleure répartition des richesses, pour le développement des services publics, pour une fiscalité plus juste, pour plus de solidarités, pour une société qui réduise les inégalités.

Tout le contraire donc de ce que fait depuis 5 ans le couple Sarkozy-Fillon.

Le Secrétariat National