Le 4 mars se tenait la deuxième séquence du Beauvau des Polices Municipales, qui portait sur le volet social. Il semble évident que le sujet de la retraite des agent.e.s a été oublié.
Le ministre Jean-Noel BUFFET a renvoyé les discussions à une conférence sociale qui devrait se tenir d’ici quelques mois, sans plus de précisions. C’est lors de ces débats que les OS devront faire entendre la revendication du régime spécifique des policiers municipaux.
Si de nombreuses propositions ont concerné la formation, c’est surtout pour l’amputer dans sa durée car l’impact financier est trop important pour les collectivités. Sur la reconnaissance, il est suggéré… l’attribution d’une médaille.
Mais aucune ouverture pour les retraites et les rémunérations, sinon l’apologie des réformes de 2023 et 2024, avec l’échec cuisant de celle du régime indemnitaire. C’etait pourtant l’enjeu de ce Beauvau : la retraite !
L’ensemble des OS, dont la FSU Territoriale, a rappelé les revendications historiques de la profession. Notre profession doit se moderniser, certes, mais pas sans compensation sur le volet social.
Tous les policiers municipaux sont impatients, dans une attente extrêmement forte… et déçue. Pour la FSU Territoriale, c’est notre priorité absolue.
Sur ce sujet, le gouvernement reproduit le même schéma que pour le régime indemnitaire : seuls les besoins des employeurs sont entendus et pris en considération. Pas ceux des professionnels qu’on exposera toujours plus.
C’est pour ces motifs que la FSU Territoriale ne se rendra pas aux deux prochaines séances des 6 et 10 mars à Meaux et au Havre.
Sous couvert de concertation, la messe est dite entre l’Etat et les employeurs territoriaux. Nous ne le cautionnerons pas.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé un projet de loi pour la fin du printemps. La FSU Territoriale continuera de porter ses revendications à cette occasion et travaillera avec les autres organisations syndicales à construire les mobilisations nécessaires.
