Alors que les marchés étaient traditionnellement attribués à des PME franciliennes selon des procédures d’appels d’offres claires et facilement contrôlables, un tiers des sites de la Ville et du Département ont été repris à l’été 2011 par une multinationale du nettoyage, TFN Propreté, groupe ATALIAN, un groupe de 55 000 salariés.

Cette reprise s’est effectuée de façon précipitée, via une convention de partenariat signée en quelques semaines par la Direction de l’Immobilier, de la Logistique et des Transports (DILT) avec la centrale d’achats publics UGAP. Les visites des sites pour chiffrer de façon réaliste les prestations à effectuer n’ont pas été faites.

Qui plus est, les conditions d’exécution de la convention se caractérisent par une grande opacité. Or de nombreux témoignages parviennent au SUPAP-FSU sur la dégradation de la qualité du ménage. Les conditions de travail des salariés sur ces chantiers sont également pointées du doigt. Cette privatisation hâtive remet en cause sept années de travail mené par la Régie pour conjuguer qualité des prestations et amélioration des conditions de travail des agents de la Ville.

C’est ce que nous exposons dans le document de quatre pages ci-joint :

Et la raison pour laquelle nous demandons :

· une évaluation objective de la qualité et des coûts du ménage sur les sites confiés à TFN via l’UGAP

· La poursuite de l’effort de résorption de la précarité des agents de nettoyage

· la reprise en régie des sites confiés au privé

· L’intégration dans l’Agenda 21 et la politique d’achats durables de la Ville de la responsabilité légale et sociétale du donneur d’ordres vis-à-vis des salariés des entreprises extérieure