La FSU revendique de faire le bilan des premières étapes de la réforme territoriale, et de partir de l’analyse des besoins sociaux pour déterminer l’avenir des services publics et de ses agents.
Les gouvernements se succèdent, la réforme territoriale, elle, continue. Après la réduction du nombre de régions, la mise en place de 15 puis de 22 métropoles, il est annoncé maintenant la disparition des départements au sein des métropoles les plus importantes.
Concernant celle du Grand Paris, le Président de la République a estimé le projet au milieu du gué et a déclaré vouloir « aboutir à une organisation stabilisée et efficace ». Comment interpréter les propos d’Emmanuel Macron ? Cette métropole souffrirait-elle de problèmes de gouvernance ou de défauts à l’allumage ?
Macron a annoncé par ailleurs cette année, 300 millions d’euros de crédits en moins pour les collectivités territoriales, en attendant, pour les années à venir, 13 milliards d’euros de baisse des dotations.
Moins de moyens financiers = moins de services publics, moins d’aides aux plus fragiles, mais + d’inégalités et de violences dans les rapports sociaux.
En fait, depuis des années, c’est la même logique : imposer des économies budgétaires en instaurant une politique d’austérité sous prétexte de compétition internationale, de production de richesses, de simplification administrative.
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