L’administration était pourtant claire : avant le mouvement des agents, tous les métiers devront Ltravailler leur fiche de poste. Cette annonce péremptoire masque mal une inégalité de traitement.
Car si beaucoup de métiers ont effectivement pu avoir un temps pour travailler leur fiche de poste (sans connaître vraiment le périmètre de leurs missions), il n’en est encore rien au niveau des secrétariats. Pourtant, fonctions supports indispensables au bon fonctionnement des services actuels et à venir, ils sont relégués au second plan des volontés participatives affichées par la collectivité. Conscients des réalités d’accueil physique et téléphonique, des articulations entre les métiers et les missions, des procédures actuelles et celles à venir, pourquoi un tel dédain les concernant ?
Dans un tel contexte, il y a fort à craindre que la réorganisation qui se déroule à marche forcée, se mette en place sans que les questions des procédures (au-delà du nécessaire travail sur les fiches de postes), des périmètres et des traitements au regard des affectations subies, ne soient abordées. Sans cette étape de travail inter-services, les personnels administratifs seront confrontés à une situation de fait qui non seulement ne réglera pas les problèmes rencontrés aujourd’hui mais risque à l’avenir de les accroître.