Les adjoints d’animation vont devoir travailler sur des rythmes de travail profondément transformés avec des projets complètement différents en cours d’année scolaire et en particulier le mercredi où l’accueil sur une demi-journée ne pourra pas être de même qualité. Quel impact sur l’emploi de milliers d’agents vacataires employés illégalement sur des emplois permanents ? Le Conseil de Paris de décembre a enfin validé le principe d’une nouvelle mesure de déprécarisation par CDIsation en faveur d’agents vacataires sans préciser le nombre d’agents concernés.
Mais selon la secrétaire générale de la Ville de Paris, cette mesure ne concernera toutefois que certains agents vacataires qui contribuent régulièrement, et ce depuis plusieurs années, aux missions du service public parisien. Cette réforme sera-t-elle enfin l’occasion de leur donner des CDD, des CDI, de les titulariser ?
Les conditions de travail des professeurs de la Ville de Paris, dont on supprime des postes chaque année, seraient également impactées. Leur périmètre d’intervention pourrait s’élargir au péri-scolaire, au détriment du temps scolaire et des élèves.
Les modalités d’occupation des locaux et d’accueil des enfants vont modifier l’organisation du travail des ATE et ASEM des écoles maternelles et primaires.
Les personnels des Caisses des écoles vont devoir fournir plus de repas le mercredi
Et les personnels administratifs de la DASCO surchargés de travail dans certains secteurs ?
Quel impact sur les secteurs culturels et sportifs ? Il est probable que 7000 heures de cours assurés dans les conservatoires le mercredi matin ne puissent être réparties sur les autres jours de la semaine
Les emplois nécessaires vont-ils encore être créés par redéploiement des effectifs au détriment des autres agents de la Ville.
Pour les professeurs des écoles de la FSU, « une réforme aussi complexe que celle des rythmes scolaires doit être correctement préparée et correctement financée pour améliorer concrètement le fonctionnement de l’école. La FSU n’accepte pas que le ministre de l’Education refuse de consulter les enseignants, préférant bâcler un projet relevant plus du bricolage politique que d’une réelle vision de l’école.
La réussite de tous les élèves suppose une réelle démocratisation scolaire, le statu quo n’est pas possible. Elle est loin de dépendre uniquement des rythmes scolaires. Elle dépend aussi et surtout du contenu et des pratiques d’enseignement, des effectifs dans les classes, des Rased, de la formation des enseignants...
Le projet ministériel n’améliore en rien les conditions d’apprentissages des élèves ni leur réussite scolaire. Il dégrade les conditions de travail et d’emploi des enseignants. Il porte en germe la territorialisation du service public d’éducation que le SNUIPP-FSU condamne »
C’est la raison pour laquelle se tiendra une grève départementale unitaire des enseignants le 22 janvier.
Pour sa part, le SUPAP-FSU considère qu’il est urgent d’attendre, demande le report de la réforme en 2014 et s’associe aux préavis de grève déposés sur la direction des affaires scolaires et les conservatoires de la Ville de Paris.
C’est la raison pour laquelle se tiendra une grève départementale unitaire des enseignants le 22 janvier.
Pour sa part, le SUPAP-FSU considère qu’il est urgent d’attendre, demande le report de la réforme en 2014 et s’associe aux préavis de grève déposés sur la direction des affaires scolaires et les conservatoires de la Ville de Paris.