L’administration a dénombré 330 points d’économies possibles sur lesquels les élus devaient débattre le 25 novembre et qui ne sont donc pas finalisés (cela va de la mise en place de robinets mousseur pour économiser l’eau jusque la suppression de la prime d’installation dont bénéficient les villes de la communauté urbaine de Lille) La FSU a refusé de s’associer comme cela lui était demandé à ce travail !

En ce qui concerne les agents de la propreté des batiments communaux,la ville a démarré au mois d’avril un test en demandant à une entreprise d’insertion d’handicapés d’assurer l’entretien des bureaux du service jeunesse/éducation en lieu et place des agents titulaires sans consultation du CTP.

Lors du CTP de novembre, a été présenté le résultat de ce test concluant aux yeux de l’administration puisque la ville gagne 25 000 euros (en salaire et amende pour le respect des 6% d’handicapés) pour un résultat identique. Ces personnes sont payées 900 euros en travaillant de 5h du matin jusque 8h 30, 5 jours sur 7. La proposition est donc d’étendre cette "externalisation" à l’ensemble des batiments communaux et aux écoles.

C’est l’avenir de 110 postes qui est en jeu... Nous estimons qu’il s’agit d’une vraie privatisation qui se cache derrière l’obligation de satisfaire aux quotas de travailleurs handicapés. C’est utiliser le handicap pour faire un max d’économies, nous proposons à la commune de recruter ces travailleurs handicapés pour leur permettre de bénéficier d’un vrai revenu et d’une vraie carrière !