Que constatons-nous : Une perte de sens exprimée par les agents, le manque de reconnaissance des métiers, des réorganisations incessantes faites sans véritable bilan, sans véritable concertation et sans que soient prises en compte la parole, l’expérience et l’expertise des personnels. Les dossiers sont gérés dans la précipitation, les objectifs sont mal définis, mal compris par les agents, et sous-tendus par un but qui est une réduction des effectifs et à terme une demande de travailler plus avec moins de moyens.

A cela s’ajoute une absence de communication entre les différents niveaux de la hiérarchie et les personnels qui donne lieu à des interprétations, des rumeurs, des informations contradictoires qui ne font qu’augmenter le niveau d’inquiétude et de malaise.

Pour la FSU, la prise de conscience des élus et de l’administration n’est pas à la hauteur des enjeux et se situe souvent dans le déni de la gravité de la situation dans notre collectivité.

Un travail doit s’engager sur les risques psychosociaux, sur l’identification des facteurs de mal-être au travail mais pour la FSU il faut s’attaquer aux causes plutôt qu’aux conséquences.