Là où l’entretien professionnel est expérimenté, les collègues déchantent, les résultats sont catastrophiques.
Ce système individualise le travail, isole les agents. Il détériore l’esprit d’équipe, l’entraide, le climat et les collectifs de travail.
Chaque agent est mis en concurrence avec ses collègues. Les services sont gérés comme une addition d’individualités dont le rendement est évalué, et non comme des équipes ayant des missions à assurer collectivement.
L’entretien professionnel introduit des pratiques fondées sur des valeurs étrangères à la culture du service public, il résulte des méthodes libérales du « new management public ».
Il offense le professionnalisme et l’engagement des agents, il méconnaît les besoins des usagers ; c’est une quête absurde de fausse performance qui génère du mal-être au travail et des tensions.
L’idéologie marchande et gestionnaire qui le sous-tend se traduit dans le vocabulaire des mots employés : « modernisations de la gestion des ressources humaines », « porte-feuille d’usagers », « plus-value », « gestion des stocks ». Le personnel devient un capital que l’on doit faire fructifier, on parle de potentiels et on utilise des termes subjectifs ne renvoyant pas à des qualifications.
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C’est l’application du management par objectifs au détriment de l’analyse, de la qualité du service rendu au public.
Chacun devra accepter d’être dans le paradoxe « faire mieux avec moins » et plus il gagnera du temps pour le travail, moins il aura de moyens
C’est pourquoi, le SNUCLIAS a voulu mener campagne à travers plusieurs clips vidéos que nous avons écrit, travaillé et que nous mettrons en ligne au fur et à mesure de l’année 2014 dans la rubrique campagne de ce site.